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HÉRITAGES & HORIZONS : LES INDUSTRIES CULTURELLES ET CRÉATIVES, POUMONS DU TERRITOIRE


En 2013, le Louvre s’installe à Lens et c’est toute une agglomération qui fait le pari d’entreprendre dans la culture avec le musée du Louvre-Lens et avec l’ensemble des entreprises, des institutions, des associations, des artistes, des designers, des créateur·trice·s et des habitant·e·s : Louvre-Lens Vallée est né

MANIFESTE

Un territoire qui place l’entrepreneuriat, à partir et à travers de la culture dans la constitution d’un modèle économique renouvelé et innovant — 
est un territoire attractif au carrefour des opportunités, en conjuguant défis locaux régionaux, nationaux et internationaux, est un territoire qui dessine son futur, en prototypant idées et projets – en étudiant leurs impacts pour demain, en esquissant l’ensemble des possibles initiés par la créativité au présent, est un territoire pluriel connecté, aux opportunités inédites, aux défis collectifs et aux impacts considérables tant économiques pour une économie audacieuse & vertueuse que sociaux avec l’innovation sociale par le design pour ses habitant·e·s et utilisateurs est un territoire en transition, qui prend soin, en reliant ambitions, émergences, héritages et horizons individuels et collectifs.

Incubateur et accélérateur d’entreprises, tiers-lieu culturel, lieu d’intelligence collective, de sociabilité, pépinière d’entreprises, FabLab culturel, hackathons, événements : Louvre-Lens Vallée est un outil culturel et économique, une fabrique des possibles créatifs au service du territoire. 

Les Industries Culturelles et Créatives composent un vivier significatif d’emplois nouveaux et renouvelés de par une croissance constante remarquable. 
À l’échelle européenne, ce sont 643 milliards d’euros de revenus comptabilisés en 2019 soit 4,4% du PIB de l’Union européenne.
À l’échelle nationale, ce sont plus 91,4 milliards d’euros de chiffres d’affaires soit 2,3% du PIB.
À l’échelle de la Région Hauts-de-France, ce sont plus de 30 000 emplois et de 1 000 entreprises recensés en 2023, faisant de la Région la 2ème Région française pour les Industries Culturelles et Créatives. 
À l’échelle locale, ce sont près de 130 entreprises – accompagnées par Louvre-Lens Vallée et plus 150 partenaires-éclaireurs engagés – qui ont levé près de 10 millions d’euros de fonds et ont permis de générer, pas moins, de 250 créations et opportunités d’emploi.

Lieu-label unique, Louvre-Lens Vallée donne la possibilité à toutes & tous – dans leurs diversités et leurs communs – de se retrouver pour répondre à une question fondamentale : celle de la création — de l’entreprise nécessaire car fondamentale à toute création de l’oeuvre qui assemble une multitude de compétences et qui rassemble le plus grand nombre.

Avec sens et créativité, les Industries Culturelles et Créatives regroupent des savoirs et savoir-faire exceptionnels de la création française et européenne reconnus dans le monde et qui s’imbriquent à l’ensemble des leviers de l’économie, des transformations de la société et de la préservation de la planète : architecture, arts de vivre, arts visuels, livres, jeu-vidéo, mode, luxe, beauté, patrimoine, publicité, spectacle vivant, tourisme…

En créant les convergences hybrides, les rassemblements situés et les rayonnements sans frontières, Louvre-Lens Vallée est une plateforme vivante car humaine, vibrante car attractive et apprenante car hospitalière permettant aux entreprises culturelles et créatives de naître, de se développer, de rencontrer les acteurs de la culture et d’autres secteurs d’activité. 

Au quotidien, Louvre-Lens Vallée stimule et assiste la rencontre des problématiques et solutions initiées ou éprouvées avec d’autres contextes, maximiser la collaboration grâce à une implémentation efficiente et à la coopération continuellement reconfigurée pour une même réalité économique, sociale et environnementale partagée et positivement augmentée.

Louvre-Lens Vallée crée les possibles pour tester et concrétiser idées et concepts qui allient culture et société et participent à une transformation digitale consciente du territoire, un déploiement responsable du numérique et des nouveaux usages issus des technologies les plus avancées ou tout juste jaillissantes — avec la création, en son sein — pour relier écologie, durabilité et diversité.

À Louvre-Lens Vallée, nous sommes à l’année à l’écoute, dans l’accompagnement et la génération d’un maillage renouvelé d’acteurs professionnels à la fois en questionnements et en demandes avec des besoins précis et d’entrepreneur·se·s qui ont soif d’innovation dans la création, avec le souhait de de sa dissémination, avec justesse et cohérence, joies et partages !

Rejoignez-nous, rejoignez la grande famille de Louvre-Lens Vallée, la culture au cœur, pour penser et mettre en oeuvre, collectivement, nos élans et transformations économiques et sociétaux !

Margherita Balzerani
Directrice de Louvre-Lens Vallée

Les Louvre

Le CCL : un pôle d’excellence pour la conservation et la restauration des collections nationales

Louvre-Lens Vallée, le musée du Louvre-Lens et le Centre de conservation du Louvre, constituent, chacun dans leur domaine, des lieux d’excellence. Ensemble, ils composent un pôle d’innovation dans le domaine de la muséologie, de la Culture et du Patrimoine. Leur extrême proximité facilite le développement de projets communs, les collaborations et les expérimentations.

Dans le prolongement de l’ouverture du Louvre-Lens, le Musée du Louvre a fait le choix d’implanter ses réserves au cœur des Hauts-de-France, à Liévin. Le CCL (Centre de conservation du Louvre), ouvre ses portes en 2019, avec pour mission principale de conserver dans les meilleures conditions de climat et de sécurité, les collections dont le musée du Louvre a la responsabilité. Doté de 8500 m² de réserves mais aussi de 1700 m² d’ateliers de restauration, d’un espace de logistique et de salles de recherche, le CCL est dédié à l’étude, à la restauration, à la mise en valeur des collections et à leur préparation aux expositions. Près de 3000 œuvres ont été restaurées au CCL en l’espace de 5 ans, tandis que plus de 245 000 objets ont élu domicile dans ses réserves. 

Véritable laboratoire du Louvre pour le développement de sa stratégie de conservation durable, le CCL s’associe avec des laboratoires de recherche et en particulier le C2RMF pour tester des protocoles ou des produits visant à réduire l’impact environnemental de la conservation et de la restauration. Enfin, le CCL a également pour mission de développer des formations dans le domaine de la culture et du patrimoine, pour des professionnels ou des futurs professionnels. 

Le CCL sait pouvoir s’appuyer sur les outils, l’expertise et le réseau de Louvre-Lens Vallée, pour ses actions de diffusion et de formation, comme pour le développement d’une formation sur le numérique appliqué au patrimoine ou la création, au sein du Muséolab, d’une matériauthèque de biomatériaux de conditionnement. Louvre-Lens Vallée est par ailleurs, à travers sa programmation de conversations, son Culturathon et son Conseil d’Administration, un espace de rencontres privilégiées d’entrepreneurs, associations, partenaires d’un territoire en mouvement. Pour le CCL, l’intégration à la vie de Louvre-Lens Vallée est aussi l’un des leviers pour la réussite de l’implantation territoriale de cette structure nationale. En échange, le CCL ouvre ses portes aux porteurs de projet invités par Louvre-Lens Vallée, afin de partager sur les pratiques métiers et les enjeux d’avenir de la conservation et de la protection du Patrimoine. 

PATRIMOINE

Fiers d’être inscrits au Patrimoine
Mondial de l’UNESCO !

Depuis 2012, le Bassin minier du Nord–Pas-de-Calais bénéficie d’une reconnaissance internationale exceptionnelle : il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette distinction hisse le Bassin minier au rang de lieu emblématique tout autant que les Pyramides d’Égypte, la Grande Muraille de Chine ou encore la célèbre Chaussée des Géants d’Irlande du Nord.

En France, seuls 53 sites ont ce privilège, parmi lesquels la cité médiévale de Carcassonne, le majestueux Palais de Versailles ou les paysages volcaniques de La Réunion.

Le Bassin minier a été reconnu comme un « paysage culturel évolutif vivant », façonné au fil du temps par l’interaction entre l’homme et son environnement. À l’instar de la baie de Rio de Janeiro, des rizières en terrasse des Hani de Honghe ou encore du jardin persan, il incarne une mémoire vivante, témoin d’une histoire industrielle et humaine forte.

Le Bassin minier habité par 1,2 millions de personnes poursuit sa mutation. Si l’inscription au Patrimoine mondial entraîne des exigences de préservation du patrimoine, elle ne le fige pas pour autant. Excepté les chevalements, véritables totems pour lesquels il est difficile de trouver un nouvel usage, l’héritage industriel du Bassin minier n’a pas vocation à être sanctuarisé. Il est au contraire amené à se réinventer. Anciens lieux de production charbonnière, les grand sites miniers suivent tous une logique de reconversion post-industrielle. Les cités minières se rénovent et leurs cadres de vie deviennent attractifs. Les éléments paysagers issus de la mine sont préservés et revêtent de nouvelles fonctions : les cavaliers se transforment en voies vertes ou en corridors écologiques, les terrils en lieux de pratique sportive ou de refuge pour la faune et la flore, les étangs en base de loisirs. En cela, l’inscription au Patrimoine mondial ne s’oppose pas au progrès. Elle est venue au contraire couronner une action d’aménagement entreprise sur le territoire depuis le début des années 2000. Avec un devoir de qualité et d’exigence supplémentaire.

Mission Bassin minier